Cette page a été validée par deux contributeurs.
III
epuis la veille, on avait rapporté le corps du gazier à son domicile. Comment l’avait-on retrouvé ? Un hasard. La mère Duclos disait : un miracle.
Ç’avait été par tout le quartier un grand émoi, et, une heure avant l’enterrement, la longue cour de la cité ouvrière était pleine de groupes qui s’entretenaient du « malheur ». Les rassemblements commençaient sous la voûte de la porte cochère, à la fenêtre du concierge, se continuant jusqu’à l’étroite allée du logement de la victime, et, dans cette foule curieuse ou émue, les commentaires allaient leur train. Çà et là, on discutait.