Page:Bonnières - Contes des fées, 1881.djvu/46

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Naïf amour par pudeur s’enhardit :
Le Fils du Roi baissa les yeux par contre ;
Chacun s’en fut méditant la rencontre :
— Tous deux s’aimaient et ne s’étaient rien dit.


II



COMMENT UNE MAITRESSE-FÉE CONDAMNA SAUGE-FLEURIE



Or tout se sait : une Maîtresse-Fée
Fit donc venir Sauge à son tribunal.
Vêtue ainsi que l’oiseau cardinal,
La Vieille était d’aspics ébouriffée :
Elle était vieille, et par cela j’entends
Que de jeunesse elle était ennemie.
— On le va voir : — « Je veux, Sauge, ma mie,