toire jamaïcaine, prétend gravement, dans son Traité du Sucre, Treatise of Sugar, que l’obi et la filouterie ou le jeu sont les seuls exemples qu’il ait pu découvrir chez les natifs de la terre d’Afrique, dans lesquels un effort de combinaisons d’idées ait jamais été démontré.
Ah ! master doctor Mosely, vous n’étiez pas négrophile !
Pauvre bon homme ! il ne se doutait guère, en écrivant à la Jamaïque sur ses cannes à sucre, qu’il se faisait une postérité, et qu’il serait question de lui, de son Treatise of Sugar, et de son récit de Jack, en 1832. Ô incompréhensible encatenation des événements ! Il a fallu pour en venir là qu’un montagnard alpestre naquît, descendît, et cherchant à user sa vigueur parmi les hommes de la plaine, se prît à farfouiller un bouquin anglais.
Généralement, le mot obi désigne doublement la magie et le magicien ; cependant, dans les colonies anglaises, on dit un obiman. Je n’offrirai d’autres probabilités étymologiques, sur l’origine et la signification de ce mot importé d’Afrique par les noirs dans le monde de