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PAUL, froidement.
Peut-être.
LYDIE
Cependant je voudrais…
PAUL, brusquement.
Je voudrais aussi, moi,
Travailler à ma guise.
MÉGARA, à Lydie.
Il est brusque pour toi !
Quel est cet ouvrier qui parle de la sorte ?
LYDIE
Je le connais à peine. Hier devant la porte
Il passait demandant du travail d’un ton fier ;
Je n’ai pas même appris son nom depuis hier ;
Et ce matin surtout, c’est très étrange comme
Il m’étonne et me trouble.
MÉGARA
Et quel est ce jeune homme
Qui travaille avec lui ?
LYDIE
Son élève, tu vois.
MÉGARA
Comme il a l’air timide avec sa douce voix !
LYDIE
Laissons-les achever. — Viens ici ; je suis triste ;
Tu sais qu’à ta gaîté jamais je ne résiste :
Parle-moi, souris-moi.
MÉGARA
Qu’as-tu donc ?
LYDIE
Je ne sais.
(Elle s’assied près de Mégara, sur un des larges lits placés autour de l’atrium.)
Eh ! qu’importe, après tout, quand nos cœurs sont blessés,