Page:Bornier - Poésies complètes, 1894.djvu/41

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VI LE DRAME DE LA FENETRE ’est une maison basse en une rue étroite, [droite] Des murs sales et lourds en face, à gauche, à Pressent ce logis sombre et lamentable à voir : Une épaisse vapeur monte du pavé noir ; Des haillons mal sèches, que le brouillard pénètre, Pendent, hideux décor, de tenètre en fenêtre ; Un fétide ruisseau traîne au prochain égout Des débris que les chiens flairent avec dégoût ; Pasde fleurs, pasd’oiseaux — riendegain’ypeutvivre — Les cris de quelque femme ou les pas d’un homme ivre, C’est tout ce qu’on entend. — Maintenant, regardez : Au milieu de ces murs ventrus et lézardés,