Page:Bornier - Poésies complètes, 1894.djvu/65

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LES INFIRMES 53 Songeons que les hasards ou nos fautes, un jour, Peuvent courber, briser nos membres à leur tour, Et qu’alors nous aurons, imprudents que nous sommes ; Le souvenir d’avoir affligé d’autres hommes, Et que tous ces dédains, lorsque ce jour viendra, Avec plus de raison quelqu’un nous les rendra ! Juin 1864.