Page:Bosquet - Guide manuel de l’ouvrier relieur - 1903.djvu/60

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en trois, en quatre, etc, selon le nombre de feuilles de papier dont se compose la carte, que le relieur doit pouvoir se procurer eu diverses épaisseurs selon le format et l’épaisseur des volumes auxquels il est appelé à les appliquer.

Les cartons sont de divers genres et qualités ; on les fabrique en divers formats. Les meilleurs sont ceux que Ton fabrique avec de vieux cordages, tels certains cartons anglais et aussi les cartons, dits de Lyon, généralement employés pour le satinage. On en fait aussi avec de la pâte de vieux papiers, rognures, etc. Les cartons de Paris, pâte rouge, sont excellents ; il en est à peu près de même de ceux en pâte bleue. Les pâtes grises, bien que de qualité inférieure, deviennent, entre les mains de certains fabricants, des cartons très convenables pour les reliures ordinaires. Ce qu’il faut rejeter, au moins pour les reliures, même les plus communes, ce sont les pâtes de pailles, qui se contractent et se déforment, tout en déformant en môme temps les reliures.

LES COLLES, ET LEUR PREPARATION

Après les fournitures de tous genres employées pour la reliure, ce qu’il y a de plus intéressant à connaître, et au besoin à fabriquer ou à préparer par le relieur, ce sont les colles de tous genres applicables à la reliure. Leur préparation et leur mode d’emploi exercent une influence capitale dans la réussite et la solidité du travail.

Colle d’amidon. — C’est l’auxiliaire par excellence pour la reliure. On doit autant que possible l’employer de préférence à la colle de farine, au moins pour les travaux essentiels, tels que le placement des gravures et