tachés par deux tringles en queue d’aronde, permettant de les écarter ou de les rapprocher à volonté ; ils servent à placer le volume entre les deux en étalant les
cartons de la couverture sur la surface, afin de permettre
de coucher les deux plats, à la fois ; ils servent
autant à la dorure qu’à la couchure des plats qu’il
serait très difficile de dorer sans le secours de ces outils
de première nécessité. Il est bon d’en avoir de plusieurs
formats, il faut aussi de l’ouate fine pour en fabriquer
des pelotes servant à huiler légèrement les peaux pour
la couchure et, d’autre part, des tampons pour appuyer
l’or et le faire adhérer convenablement : puis des linges
fins et du suif pour la couchure des veaux blancs
ou fauves.
L’ouvrier ayant devant lui, sur la table, le volume ou objet quelconque préparé pour la dorure, sur lequel il est appelé à opérer, il place le coussin à sa gauche, prend un livret d’or qu’il pose ouvert par-dessus. Alors, avec la main droite armée du couteau, il en frappe un petit coup à plat sur le coussin à fleur du livret, à seule fin de faire lever un coin de la feuille d’or qui permette de passer la lame du couteau par-dessous, puis de la retirer du livret pour la poser sur le coussin en soufflant légèrement par-dessus pour l’étendre bien à plat.
Pour débiter l’or aux dimensions voulues, l’ouvrier