Aller au contenu

Page:Bossuet oraisons.djvu/550

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

tout l’univers ne donne rien aux spectateurs. N’attendez donc pas, Messieurs, de ces magnifiques paroles qui ne servent qu’à faire connaître, sinon un orgueil caché, du moins les efforts d’une âme agitée qui combat ou qui dissimule son trouble secret. Le prince de Condé ne sait ce que c’est que de prononcer de ces pompeuses sentences ; et dans la mort, comme dans la vie, la vérité fit toujours toute sa grandeur. Sa confession fut humble, pleine de componction et de confiance. Il ne lui fallut pas longtemps pour la préparer : la meilleure préparation pour celle des derniers temps, c’est de ne les attendre pas. Mais, Messieurs, prêtez l’oreille à ce qui va suivre. A la vue