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Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/38

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L’Étranger, à M. Duflair. — Quelles preuves aviez-vous, mister Dublair ?

M. Duflair. — Flair !…

L’Étranger. — Flair. Quelles preuves ?

M. Duflair. — Oh ! des tas de preuves ! des monceaux de preuves ! car rien n’échappe à mon flair !

L’Étranger. — Vraiment ! rien ne échappé, jamais, à votre blair ?

M. Duflair. — Flair…

L’Étranger. — Encore ! damnée langue française !

M. Duflair. — Du reste, l’assassin avait signé son infâme action en oubliant son couteau…

L’Étranger. — Sur le table ?

M. Duflair. — Non : dans le dos de sa victime.

L’Étranger. — Bien maladroit !

Jacques. — Il avait trop bu !

L’Étranger. — Et le noir diamant ?

Jacques. — Disparu !

M. Duflair. — Subtilisé !

L’Étranger. — Qu’en avait-il fait ?

Jacques. — Demandez-le lui…

L’Étranger. — Alors ?

Jacques. — Alors, on a arrêté le coupable.

L’Étranger. — Le vagabonde ?

M. Duflair. — Oui, le coupable.

L’Étranger. — Dites : le vagabonde.

M. Duflair. — C’est la même chose.

L’Étranger. — Je croyais pas.

Jacques. — Et voilà près d’un an que l’enquête se poursuit…

L’Étranger. — Il a avoué ?