le château en vente. Ainsi, si des fois vous voudriez l’acheter… puisque, paraît-il, vous êtes venu pour ça…
M. Duflair. — Pour ça ? Sachez donc que Monsieur…
L’Étranger, un doigt sur les lèvres. — Chut ! fermez le bouche ! (À Jacques.) Le pays me plaît beaucoup. Cette histoire surtout me… intéresse très beaucoup aussi. Je voudrais seulement y mettre, comme vous dites, une termination.
M. Duflair. — …naison.
L’Étranger. — Yes, un termi…naison. Thank you. Avez-vous confortable hôtel par ici ?
Jacques. — Pas un.
L’Étranger. — Mauvais.
Jacques. — Le château est isolé sur le rocher.
L’Étranger. — Peut-on loger ici, du moins ?
Jacques. — Ici, ce n’est pas une auberge.
John. — Well ![1] qu’est-ce que ça faizé ! !
Jacques. — Comment ! Qu’est-ce que ça faisait ? (À part.) Oh ! ces Anglais ! quel sans-gêne ! (Haut.) Au reste, tenez, voilà not’ maître, Monsieur Jean : causez ensemble !
Scène II
L’Étranger, saluant. — Mister !
Jean. — Monsieur ! (Serrant la main à M. Duflair.) Du nouveau, Monsieur Duflair ?
M. Duflair. — Mon Dieu non… pas grand’chose… Mais permettez-moi de vous présenter un ami du Ministre de la Justice, un distingué citoyen de la libre Albion…
- ↑ Prononcer : Ouell.