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Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/42

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Jean, saluant. — Monsieur, l’Entente cordiale m’oblige à vous dire : Soyez doublement le bienvenu ! À qui ai-je l’honneur ?

M. Duflair. — M. Sher…

L’Étranger, bas. — Fermez le bouche !… (Haut.) Permettez-moi de garder le… coquelicot.

M. Duflair. — L’incognito !

L’Étranger. — Gnito. Thank you ! le coquenito !

Jacques. — Ce monsieur visitait le château qu’est à vendre. Et puis il voulait aussi des choses… des tas de choses… Enfin, je ne peux pas répondre à ça. Je vous laisse… (Il sort.)


Scène III

Les mêmes, moins JACQUES

Jean. — Monsieur serait-il acheteur ?

L’Étranger. — Peut-être. Je voudrais vivre un peu le pays, l’hiver… à cause du Golf Stream[1]. Nous sommes débarqués de ce matin. Un cab[2] nous a conduit ici pour regarder le château. Peut-on locationner deux de vos chambres ?

Jean. — Mon Dieu, vous camperez ici tant bien que mal, plutôt mal que bien ! Vous vous arrangerez avec notre intendant. Si vous voulez attendre, je vais aller le quérir.

M. Duflair. — Allez quérir !

L’Étranger. — Quérissez ! (Jean sort.)

  1. Prononcer : Goulf Strim.
  2. Prononcer : kaib.