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Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/56

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Jean. — Oui… Eh bien, quand même voulez-vous un bon conseil, monsieur ?

L’Étranger. — Parlez-moi.

Jean. — Puisque l’enquête est terminée à présent, que le criminel…

L’Étranger. — Le criminel ?…

Jean. — Oui… le chemineau… est près d’être condamné, ne pensez-vous pas qu’il vaut mieux ne plus s’occuper de cela ?

François. — Oui, il faut laisser les morts dormir en paix, voyez-vous.

L’Étranger. — Yes… mais il faut aussi que Jioustice se fasse. Et Jioustice se fera… ou j’y perdrai mon nom !

Jean, à sa gauche. — Merci ! (Il lui serre la main.)

François, même jeu, à droite. — Merci !

Jean, à François. — Quelle chambre donnez-vous à notre hôte ? (Ils remontent en causant.)

L’Étranger, à part, au premier plan, les regardant s’éloigner. — Un de mes mains vient de serrer le main d’une damnée canaille. (Regardant alternativement ses deux mains.) Oui… mais laquelle ?


RIDEAU