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ACTE TROISIÈME
LA VOIX DU MORT
(Même décor, deux semaines plus tard. Au fond, paysage de neige, comme au premier acte.)
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Scène PREMIÈRE
L’ÉTRANGER, fumant sa pipe
assis confortablement dans un fauteuil,
près de la cheminée, et JACQUES
assis confortablement dans un fauteuil,
près de la cheminée, et JACQUES
L’Étranger, à Jacques qui regarde par la baie. — Rien encore, vieil homme ?
Jacques. — Attendez donc. (Il écoute.) Une voiture grimpe la côte.
L’Étranger. — Ce sont eux.
Jacques, fermant la fenêtre. — Chien de temps ! Tout pareil à celui de l’an dernier, à croire que rien ne s’est passé, et que tout ce qu’est arrivé n’était qu’un rêve ! Plût au ciel que ce mensonge-là soit vrai ! (Il met du bois dans l’âtre.)
L’Étranger. — Dizé au maître et à l’intendant de venir ici parler à moi.
Jacques. — Bien, monsieur. (Il sort à droite.)
(L’étranger va fermer à clef, rapidement, les deux portes de droite et celle du fond.)