Jean, haussant les épaules. — Non, vraiment, le toupet des Anglais est extraordinaire !
Jacques, entrant par le fond. — Les v’là ! les v’là !
François et Jean. — Les v’là ! Qui ?
L’Étranger. — Mister Dublair… qui vient pour le « Christmas » souper avec nous.
François, haussant les épaules. — Ah ! il y avait longtemps qu’on ne l’avait vu, celui-là !
L’Étranger. — J’ai pris permission de le inviter… Excuiouse-mi si je souis indiscrète !
Jean. — Mais du tout… du tout !… Les amis de nos amis…
François. — Sont nos amis !
L’Étranger. — Thank you ! (Il va se rasseoir dans le fauteuil.)
Scène IV
puis M. DUFLAIR et JOHN
M. Duflair, sans voir l’étranger, qui est un peu masqué par le paravent de gauche. — Bonjour, Messieurs ! (Il serre les mains.) Ne serrez pas trop fort, j’ai l’onglée ! Quel froid de canard !
Jean. — Quel dévouement, Monsieur Duflair !… Vraiment, je suis confus…
M. Duflair. — Oh !… service commandé… commandé par ce cher…
L’Étranger, coupant la phrase. — Par ce cher… ami de malheur… et par le Ministre de vô !
M. Duflair. — Oh ! pardon ! je ne vous voyais pas.
L’Étranger, lui tendant les mains. — Secouons les mains.