Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/78

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crainte, monsieur Yvon, ce sont sans doute des chasseurs de courlis et de goëlands, qui viennent de tirer un coup de fusil dans nos rochers…

Yvon. — Par un temps pareil… on ne chasse pas, voyons !

Jacques. — Voilà de la lumière ! (Il passe une lampe et deux flambeaux sur la table.)


Scène VII

JEAN accourant, puis L’ÉTRANGER,
M. DUFLAIR et JOHN

Jean, venant de droite, deuxième plan. — Avez-vous entendu ?… Qui a tiré ?…

Jacques. — Je ne sais pas ! John est allé voir !

L’Étranger, entrant. — Cela me apprendra, monsieur Dublair, à me habiller en bête comme vous dizé. Il y a des chasseurs de phoques, dans le pays.

Jean. — Oh ! croyez-vous que c’est vous que l’on a visé !

M. Duflair. — Je vous crois !

Jean, à l’étranger. — Vous êtes blessé ?

L’Étranger. — No… Mais regardez ! la casque est sourde : il n’a plus d’oreille !

M. Duflair. — Vous l’avez échappé belle !

L’Étranger. — J’ai ! (Il retire le suroît et remet sa casquette.)

Jean. — Mon Dieu ! Quelle aventure !