Scène VIII
François. — Qu’y a-t-il ?
Jean. — Ah ! vous avez entendu, vous aussi ?
François. — Oui… j’avais la tête dans ma cuvette, mais…
M. Duflair, à Jean. — D’où vous a semblé venir le bruit ?
Jean. — Du couloir dont les fenêtres donnent sur la cour.
L’Étranger. — Yes !
François. — Pardon !… j’ai eu l’impression, moi, que le coup de fusil avait été tiré du haut des rochers qui surplombent le château.
L’Étranger. — Un coup de fusil, dizé-vous ?
Jean. — Ou de revolver.
François. — Non… de fusil, plutôt, il me semble. Mais j’avais la tête dans ma cuvette.
M. Duflair. — Permettez… mon flair ne va pas tarder à déchiffrer cette énigme. (Hurlant, les bras en l’air :) Que personne ne sorte ! (À Jean.) Y a-t-il des armes, ici ?
Jean. — Ces deux vieux fusils pendus au-dessus de la cheminée… et c’est tout.
François. — Ma foi, oui. On aime la pêche… mais pas la chasse, parce qu’il y a du poisson par ici, voyez-vous, mais pas beaucoup de gibier.
M. Duflair. — N’égarons pas l’enquête. Pas d’autres armes à feu ?