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Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/86

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L’Étranger. — What is it…[1] paradieu ?

Jean. — C’est une pieuse coutume bretonne : si un pauvre se présente pendant la veillée de Noël, on le fait asseoir à la place d’honneur de la table familiale.

(On s’installe. L’étranger est au milieu, ayant à sa gauche M. Duflair et à sa droite Jean. Yves est à côté de Jean et François au bout à droite. Entre lui et M. Duflair, une place vide. — John aidera Jacques à faire le service.)

François. — Par un temps pareil, si loin de toutes communications, cette place a des chances pour rester vide ce soir… et ce sera tant mieux !


Scène XIII

Les mêmes, plus JACQUES, plus PIERRE-QUI-ROULE

Jacques, entrant avec la soupière fumante. — Et voilà la soupe !

François, à M. Duflair. — Ne vous froissez pas des familiarités de Jacques…

Jean. — C’est un vieux serviteur de la famille.

Yvon. — D’abord, c’est mon ami à moi !

Jacques, en le servant. — Dites votre chien de garde, Monsieur Yvon…

Pierre-qui-roule, au loin :

En ripaillant jusqu’à l’aurore,
Réveillonneux…

Tous. — Écoutez !

  1. Qu’est-ce que c’est ? (prononcer : Ouat ize eit ?).