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On vend en même temps des écrous en nombre quelconque.

Les écrous ont un jeu trop grand pour les employer immédiatement à la construction d’un oculaire micrométrique.

On tourne la difficulté par le dispositif que représente schématiquement la figure. Deux écrous E sont soudés sur une pièce LL de laiton battue et faisant ressort. On entre la vis VV dans les écrous de manière que la plaque soit légèrement fléchie et les applique contre les filets. On supprime ainsi le temps perdu. Un cercle divisé CC (rapporteur du commerce) est fixé sur la tigé qui tourne entre pointes. Un index I détermine sa rotation.

FIGURE 241

Une tige TT, fixée sur un des écrous, appuie sur la lame MM de laiton et empêche la rotation du système LE.

2o. — L’oculaire O est fixé sur la tablette NN.

Il peut être fait d’une simple lentille convergente de 2 à 3 cm. de distance focale, diaphragmée par un œilleton. Dans le plan focal on dispose un fil réticulaire.

La manipulation consiste à déterminer, par exemple, la distance des images de deux fils parallèles données par une lentille. On substitue aux fils une petite règle dont la distance des traits est connue. On détermine l’équidistance des images de ces traits dans les conditions précédentes. D’où la distances des fils.

219. Sphéromètre à puits.

1o. — La mesure des rayons de courbure des lentilles de petites ouvertures se fait commodément avec un sphéromètre à support modifié, dit sphéromètre à puits.

Elle est basée sur le principe suivant.

Un tube de rayon intérieur r est coupé suivant une section droite bien exactement rodée. On le dispose verticalement, la section rodée en dessous. Contre elle, on applique successivement une glace à