Page:Bouasse - Optique géométrique élémentaire, Focométrie, Optométrie, 1917.djvu/61

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D’où l’égalité :          .

On a :          ,     

d’où :                    .

Remplaçant les quantités proportionnelles :

.
qui est précisément la formule (1).


25. Discussion de la formule. Foyers.

Différentions l’équation (1) :

Les segments p et p′ varient toujours en sens inverse. Si le point lumineux va de droite à gauche, l’image va de gauche à droite.

Pour suivre commodément la discussion, représentons sur deux droites les positions correspondantes de l’objet et de l’image.

Cela revient à séparer l’espace en un espace objet et un espace image.

Les points conjugués de ces deux espaces portent le même numéro.

Le signe → veut dire que l’objet ou l’image sont très loin, à l’infini, dans la direction de la flèche.

donne p′ = R : 2. Un cône de rayons dont le sommet est à droite et très loin, c’est-à-dire un cylindre de rayons parallèle à l’axe, se transforme en un cône de sommet F′ qui est à égale distance du miroir et de son centre de courbure.

Le point F′ est le foyer de l’espace image.

L’objet passe de 1 en 2, l’image s’éloigne du miroir.

FIGURE 32

Quand l’objet arrive en 3 (centre de courbure), on a p = p′ = R : l’image coïncide avec lui ; ce qui est évident en raison des propriétés des rayons d’une sphère.