Page:Bouche - De la médecine dosimétrique.djvu/39

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Voici, à ce sujet, les réflexions que faisait M. Burggraeve à la suite d’une lettre de M. Landrin, médecin vétérinaire.

« …… Comme on vient de le voir, M. Landrin n’est pas exclusif, puisqu’il emploie simultanément toutes les ressources de la médecine : saignée, révulsifs, purgatifs, etc. C’est en cela que la dosimétrie se distingue de l’homœopathie, qui à la prétention d’être une médecine à part. La dosimétrie, elle, n’est qu’une méthode d’administration des médicaments plus simple et plus commode.

« Nous n’insistons pas sur la valeur pratique des cas que M. Landrin cite ; chaque médecin en jugera.

« Il est intéressant de voir que les médicaments dosimétriques, malgré leur petit volume, réussissent sur les animaux tout aussi bien que sur l’homme, et nous ne doutons pas que les vétérinaires entrent franchement dans cette voie.

« Quant à la manière dont M. Landrin administre les granules, il les enveloppe dans un bol de son et de miel, de manière à les faire prendre aux animaux les plus récalcitrants, sans difficulté ni dégoût. On sait que les animaux se révoltent contre tout ce qui n’est pas de régime naturel ; les mixtures allopathiques, il faut les leur faire prendre de force, et il y en a autant de répandu que d’avalé. Les mêmes considérations existent pour l’homme. Conçoit-on, du reste, qu’un médicament qui révolte l’estomac et l’être tout entier puisse faire du bien ? L’allopathie est une méthode tellement barbare, qu’on s’étonne que les médecins puissent encore y persister. Bientôt il en sera de l’homme comme des « pauvres bêtes malades, » c’est-à-dire qu’il ne voudra plus de médecines noires. »

D’autres considérations et d’un ordre plus grave,