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Page:Boucher - Ma confession aux frères du témoignage et à leur opposants.djvu/17

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que Jésus devint IsraéliteChâtiments spéciaux, sur un peuple particulier, et qui n’étaient pas, cependant, les souffrances expiatoires de la Croix. » (Page 21. Observations.)

« … Les saints de l’Ancien Testament furent assujettis à la servitude, par la crainte de la mort, tout le temps de leur vie… La mort et le lieu invisible sont naturellement et à juste titre, en horreur à l’homme, comme homme… En conséquence, Jésus naturellement et instinctivement reculait en frissonnant devant la mort et le lieu invisible. Ce fut une partie de l’exercice de son âme ; car Il avait une âme humaine, et Il s’était associé avec la position dans laquelle était l’homme. De là les paroles du Ps. VIme : Dans la mort il n’y a aucun souvenir de Toi ; qui peut Te rendre grâces dans la tombe ?… En outre, les exercices d’âme que ses élus devraient avoir dans leur état d’inconversion… ces exercices d’âme, Jésus les a eus… cependant sans péché. » (Page 26. Observations.)

« Jésus se tenait dans l’association la plus intime avec ceux dont la relation dispensationnelle à l’égard de Dieu était caractérisée par l’obscurité, et par les éclairs, et par les voix de Sinaï… Sinaï caractérisait la relation de Dieu avec Israël, lorsque Jésus vint, et le culte du veau d’or peut être pris comme marquant leur relation avec Dieu (quoique ce culte ne représentât que faiblement la maturité de leur méchanceté)… Nous pourrions être très-certains (même si le témoignage de l’Écriture était moins positif qu’il ne l’est), très-certains que le Seigneur Jésus dut apprécier pleinement la relation dans laquelle Israël et Jésus lui-même, à cause d’Israël, se tenaient devant Dieu… Jésus a réalisé Sinaï comme étant le pouvoir d’une relation actuelle subsistant entre Son peuple et Dieu. Jésus dut vivre au milieu d’Israël, lorsque la seule relation de Dieu avec Israël était la relation de Sinaï. C’est ainsi que