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Page:Boucher - Ma confession aux frères du témoignage et à leur opposants.djvu/28

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ton aura été reconnu, à la lumière de l’Esprit et de la Parole, comme renfermant des « erreurs détestables, » le jugement de l’assemblée ne doit-il pas êtrece qu’il a été en Angleterre ?… ― Souvent mis en demeure de se rétracter honnêtement et loyalement, M. Newton (quoi qu’en disent ses partisans avoués ou timides), l’écrivain aux « erreurs détestables » ne les a jamais confessées publiquement, jamais déplorées et jamais rétractées. Ces « erreurs détestables, » cette source empoisonnée, cette cause horrible de scandales et de péchés de toutes sortes… ces blasphèmes contre ce qu’il y a de plus sacré dans le ciel… de plus précieux au cœur des saints… de plus indispensable à leur éternelle paix… ces blasphèmes demeurent la propriété de M. Newton, aux yeux du monde et de l’Église… sa propriété pour l’éternité !… s’il ne se « repent selon Dieu… » Est-ce dans un tel cas qu’il faut introduire la théorie des degrés de culpabilité !… et l’introduire, ― pour ne rien faire publiquement ? Je n’ignore pas quels abus se sont commis à l’occasion des textes disciplinaires que j’ai rappelés, — mais depuis quand l’abus détruirait-il l’usage ? S’il devait en être ainsi, que resterait-il aux saints ! quelle est la doctrine dont on ne puisse abuser ? Abandonnerons-nous la justification par la foi, à cause de la perversité de l’antinomianisme, dont les mille variétés « changent la grâce de notre Dieu en dissolution ? »

En résumé, je ne demande qu’une chose à mes