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Page:Boucher de la Bruère - Le Saguenay, lettres au Courrier St. Hyacinthe, 1880.djvu/27

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aux pluies du printemps qui ont empêché les semences à bonne heure. Je veux bien le croire ; néanmoins on m’a avoué qu’on ne travaillait point avec autant de diligence que dans les anciennes paroisses, et cela proviendrait du fait suivant. Il y a quelques années beaucoup de colons passaient l’hiver à travailler dans les chantiers et ne revenaient qu’à la fin du printemps. De la sorte ils ne pouvaient ensemencer leurs terres que tard, et ils ont conservé un reste d’habitude qui ne pourra que leur nuire. Le sol est beau et bon ; mais là comme ailleurs il faut un travail soutenu et ne pas laisser à la Providence le soin de tout faire.