enveloppe de lettre déchirée sur laquelle on ne voyait que cette partie de l’adresse. Voici l’enveloppe, regardez.
— Henviette !… mais Henviette qui ?
— Ou D… ; ou G… ; ou C… ; l’une des trois. Je crois que ça doit être Henriette D…
— Et apvès ? continuez ; je pvends note.
— Après, je suis venu ici au sortir de la prison ; j’ai frappé à la porte, personne ne m’a répondu.
— Je dovmais ; pvobablement.
— Et je me suis rendu tout droit à la rue St. Maurice. Le clos de bois n’était pas difficile à trouver, il est à gauche. J’entre dans le clos ; visite partout ; regarde dans tous les coins ; rien. Pas de traces qui pussent me guider ; toute la journée, hier, des voitures avaient charroyé des planches et des madriers. Tout-à-fait en arrière du clos, il y avait une petite clôture en planches, qui séparait le clos d’un terrain vacant attenant à la vieille bâtisse en pierres dont la couverture en tôles est peinturée en rouge. L’entrée de cette bâtisse est sur la rue du Collège.
— Je la connais ; c’est la bvassebvie de Monsieu Daubveville.
— Justement. Eh bien ! en suivant cette clôture, j’aperçus l’empreinte de deux petits pieds. Je suivis la piste ; il n’y avait pas à s’y méprendre. Elle traversait le lot vacant, allait à un tas de vieilles barriques et de quarts, placés les uns sur les autres, à l’un des coins de la brasserie. Derrière ce tas de barriques, il y avait une petite porte qui donne entrée dans la brasserie. La porte est en chêne fermée par un verrou en dedans. C’est là qu’ils sont cachés, j’en suis sûr.