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Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/112

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XLVII.

Quel son lamentable et sauvage
Va sonner l’heure de l’adieu !
La mer roule sur le rivage,
Moqueuse, et se souciant peu
Que ce soit l’heure de l’adieu.

Des oiseaux passent, l’aile ouverte,
Sur l’abîme presque joyeux ;
Le soleil dore la mer verte, —
Et je saigne silencieux
En regardant briller les cieux.