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Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/254

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IX.

LES FÉERIES DE LA MER

La mer, la mer ! Oh ! regardez là-bas
La grande mer toute blanche de voiles !
Le soleil d’or prend la mer dans ses bras
En des baisers étincelants d’étoiles.

Paillettes d’or, saphirs et diamants
Font miroiter le riche écrin des vagues ;
La nymphe glauque aux murmures charmants
Peut prendre là colliers, chaînes et bagues.