Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Et notre jeune amour, naissant de nos pensées,
S’éveillait sur le lit de cent roses glacées
Qui n’avaient respiré qu’un jour ;
Et moi je lui disais, pâle et tremblant de fièvre,
Qu’on nous verrait mourir le sourire à la lèvre
En même temps que notre amour.