Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XIV.

Amour, pensers d’amour, rêves subtils et doux,
De l’air tiède du soir flottantes rêveries,
Roses qui parfumez nos visions fleuries,
Venez-vous en vers nous qu’on appelle des fous !

Fous de joie et d’amour ! — Moi, j’étais à genoux,
Les mains jointes, comptant les secondes bénies,
Et parfois, m’éveillant d’extases infinies,
Du vent qui vous baisait je me sentais jaloux.