Page:Bouchor - Les Poëmes de l’amour et de la mer, 1876.djvu/47

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Que se passait-il donc en ces deux âmes vierges ?
Mais les étoiles d’or luisaient comme des cierges ;
La brise soupirait le lied aérien

D’une mélancolique et discrète infortune ;
La mer calme venait mourir au clair de lune,
Et nous nous aimions tant que nous ne disions rien.