Page:Bouchor - Les Symboles, nouvelle série.djvu/224

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IV

Toi qui rayonnes de bonté,
Toi que tout mon être désire
Dans un esprit de vérité,

Ne me blâme point de redire
Que j’aimerai jusqu’à la mort
Tes lèvres et ton pur sourire.

Aiguillonné par le remord,
Je monte vers le ciel sublime
Avec un violent effort.

Quand j’ai vu la plus haute cime
Se perdre dans le gouffre bleu,
Qui m’a soutenu sur l’abîme ?

Qui m’a baptisé dans le feu ?
Qui m’a nourri de sa parole
Et fortifié contre Dieu ?