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DE LA
GRAVURE SUR BOIS
I
On pourrait croire qu’après les travaux si consciencieux et si avisés de savants comme Heinecken[1], Bartsch[2], Sotheby[3], Passavant[4], Schreiber[5], Dutuit[6] ou Schmidt[7], sans parler de moindres, la question des origines de la gravure sur bois fût à jamais classée. Certains d’entre ces érudits ont épuisé toutes les sources d’informations, mais se sont prudemment retranchés derrière les faits acquis, ou du moins reconnus par leurs prédécesseurs, sans oser plus; d’autres, comme M. Otto Weigels[8] ou M. Schmidt, ont résolument rompu
- ↑ Heinecken. Idée générale d’une collection d’estampes, Leipzig, I771 , et Neue Nachrichten, Dresde, I786.
- ↑ Adam Bartsch. Le Peintre graveur, Vienne et Leîpzig, 1803-21 . 21 vol. in—8°, 2e édit., Leipzig, 1854—70.
- ↑ Samuel Leigh Sotheby. Principia typographica. The Block—books, or xylographic delineations of scripture history, issued in Holland, Flanders and Germany... in connexion with the origin of printing. Londres, 1858, 3 vol. in—fol.
- ↑ Passavant. Le Peintre graveur. Leipzig, 1860—64, 6 vol. in-8o.
- ↑ W. L. Schreiber. Manuel de l'amateur de la gravure sur bois et sur métal au XVe siècle. Berlin, 1891—1893, 3 vol. ira—8°. (Plus 3 vol. de planches.)
- ↑ Eugène Dutuit. Manuel de l'amateur d’estampes. Paris, 1881—88, 6 vol. in-4o.
- ↑ W. Schmidt. Die frubesten und seltenslen Druckdenkmale des Holz—und Metallschnittes. Nuremberg Soldan, in-fol. (s. d.).
- ↑ Otto Weigel und A. Zestermann. Die Anfange der Druckerkunst in Bild und Schrift. Leipzig, 1865, 2 vol. in-4o.
