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Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/17

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ture finit, et tout en marchant, le commentaire intérieur succède au chapitre. Que cet homme a dû être heureux, disait M. Lambert en lui-même ! Il a mérité un ami, et il a eu l’ami qu’il méritait. Je ne suis point assez sot pour me croire autant d’esprit qu’à Montagne ; mais est-ce l’esprit qui nous vaut d’être aimé ? Oh ! non. L’esprit fait des jaloux et non pas des amis. Cependant j’étais d’autant plus fait pour l’amitié, que j’avais bien peu connu l’amour ; et hormis cette jeune personne dont je n’ai