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Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/16

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tous que l’esprit est le miroir de l’esprit, miroir magique et cependant vrai, où qui se contemple est sûr de s’embellir.

M. Lambert, habitué à lire en marchant, et toujours plus occupé de son livre que de son chemin, lut ce jour-là jusqu’après le coucher du soleil, sans penser aux routes tortueuses et croisées entre elles qu’il suivait depuis long-tems. On en sera moins étonné quand on saura que c’était le chapitre de l’Amitié. Cependant l’obscurité arrive par degrés, la lec-