Aller au contenu

Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rait eu mauvaise grace à se faire prier. — Elle avait à peine treize ans ; j’en avais plus de trente ; elle devait être fort riche, et moi fort pauvre. Vous devez sentir ce qui m’arrêtait. — Je sens, moi, qu’à la place de ses parens, rien ne m’aurait arrêtée. — En effet, la jeunesse et l’argent ont de quoi séduire, mais ils ne valent guère mieux l’un que l’autre ; tous deux servent merveilleusement à faire des folies. Il n’y a que deux vraiment bonnes choses en ménage, sentiment et raison : avec cela on com-