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Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/72

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venais de recueillir une succession immense, où se trouvait une superbe terre, à laquelle il ne manquait rien qu’un château. Je me proposai d’y bâtir, et, pour surveiller mes travaux, je me logeai dans la maison de mon fermier. Les plans étaient faits, les devis étaient faits ; ce qu’il y a de plus difficile, les fonds étaient faits ; mais une disette horrible, survenue dans le pays, m’obligea bientôt à renoncer à mon projet. Tout l’argent que j’avais amassé pour bâtir fut employé en achats de grains pour