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Page:Bouhélier - L’Hiver en méditation, 1896.djvu/200

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soient. le fruste écho, de quelque antique rhapsodes .11 i arrive, cependant, que plusieurs demeurent sans espoir.^ Certains dont le sort est plus grave n’ont point vu venir leur frère retrouvé ! Quelquès hommes d’extraction si basse qu’elde. en apparaît plus. divine encore, n’ont pas vu s’avancer vers leur petite maison L’hôte naturel, légitime et élu. Ils expirent, brûlés d’uno passion dont le chant confus s’ébruite,, tinte à peine ; Ils - ne se peuvent point célébrer, et ce qu’ils accom- ; plissent nous ne le savons pas. Tls se lèvent, palpitent mortellement. Je crois que,nul ,.n’a consacré le tragique travail des maçons. SI tant d’actions nous semblent obscures, d’une banalité misérable, c’est qu’aiir xun génie ne les a chantées ;. Il viendra, je sais, le voici, il leur restituera l’éclat et l’apparat.

La destinée.d’un grand homme n’est point stable. -Dès l’enfance il s’est mis en route. Il marche, ici, et là, paisible, par des déserts d’inconnaissable. Il cherche, à travers tous les hommes,celui qui guettait son-retour. Il ’connaît qu’il l’attend quelque part ; et il lui désignera l’écarlate grange .en feu, : le flot ou la felouque fleurie. ’Héritier des désirs légués par sa, tribu, il la glorifie et la satisfait, au milieu des jeunes gerbes et des vieux animaux, près de la femme qui travaille sous la lampe. - - La nuit et le jour, de l’arpent du pauvre au plus tiche -domaine, parmi l’île, le hameau, la plage, de la ,métairie à l’usine, tout homme • attend et espère dans -son -cœur..Nos désirs sollicitent le retour du héros-. ^Nous-l’appelons et le pressentons. Personne n’en parlez-en’vérité,-bien que ce soit là un frère inconnu. iNous n’en parlons-pas ©t nous travaillons. Heureux