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O cèdre ! ô monts géants où l’aigle a sa patrie,
Temples, dômes, babels que bâtit notre orgueil,
Le plus proche des cieux est le sage qui prie
Dans le vallon des morts, les pieds sur un cercueil !
O cèdre ! ô monts géants où l’aigle a sa patrie,
Temples, dômes, babels que bâtit notre orgueil,
Le plus proche des cieux est le sage qui prie
Dans le vallon des morts, les pieds sur un cercueil !