Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/155

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taine et le lieutenant frappaient à sa porte :

« — Les chevaux ne vont guère, M. Choudens… »

Et, en effet, amenés au lieu du départ, ils montraient un poil terne, des jambes raides, l’œil morne. Choudens se frottait les mains. Le lieutenant Flotte, désespéré, finit par risquer timidement :

« — Enfin, M. Choudens, ces annonces que vous avez faites… ce doping… Nous serions prêts, le capitaine et moi, à laisser tenter l’expérience. Brin d’Amour n’est pas brillant, à mon sens, et Helléniste ne se présente, il me semble, pas beaucoup mieux…

— Nous verrons, nous verrons, répondit le vétérinaire. Laissez-moi bien réfléchir. »