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Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/242

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neur d’appartenir à la maison de Condé. J’ai servi sous feu le prince Henry-Jules, puis sous Monseigneur son fils, dont Dieu ait l’âme, et depuis que M. le Duc enfin est venu par l’héritage naturel en lieu et place de celui-ci, j’ai glorieusement conduit, j’ose y prétendre, et sans la moindre faute, vingt-quatre laisser-courre solennels, y compris la chasse que daigna faire céans Sa Majesté en l’an de grâce 1722. Je sais mener à ses fins le plus rebelle animal selon toutes les règles ; je n’ai de ma vie trébuché dans les contenances qu’on doit observer pour traiter quiconque et lui parler, que c’eût été le dernier hobereau ou le plus impatient des pairs ; je connais enfin la révérence profonde qu’il faut garder en forêt quand le Roi consent d’y chasser. Et je crois pardieu bien que je serai d’ici peu