Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/38

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— « Mon Dieu, non, madame, je n’en ai guère le temps habituellement.

— « À quoi donc passez-vous vos soirées ?

— « Je sors beaucoup… je vais dans le monde…

— « Ah… et je suis sûre que les femmes du monde vous font la cour ?

— « Peuh, pas tant que ça, pas tant que ça… D’ailleurs, elles ne vous valent pas. »

Il y a toujours, dans les orchestres tziganes, un damné violoncelle et de perfides violons qui vous rendraient amoureux de n’importe qui. Le moyen qu’Armand n’eût point cédé à ces valses qui l’entraînaient, au champagne dont il avait trop bu, au parfum de cette Adeline, si pénétrant — cette Adeline qui déjà lui racontait en confidence