Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/42

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habitaient Chantilly presque toute l’année. M. d’Oinèche, sans doute, nourrissant dans la capitale de tendres relations avec une chanteuse qui le trompait, s’y rendait fréquemment ; mais il n’admettait pas que son fils pût y aller pour la même raison : « Il en aura bien le temps plus tard », concluait-il fermement.

Quant à Mme d’Oinèche, elle ne concevait nullement le plaisir que cet étrange Armand trouvait dans un lieu déserté par la bonne compagnie. Quelle est la bonne compagnie ? Celle qui chasse. Or, en novembre, elle se trouve dans les châteaux autour desquels on chasse. Donc, il n’y a personne à Paris. Alors, à quoi bon y aller ?

Les Lorizon, qui habitaient également Chantilly, pensaient à peu près