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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

« Du onzième jour du mois d’avril, l’an dix huit cent seive, à onze heures, acte de décès de Marie-Eugène De Bonne, décédé le 10 de ce mois, à neuf heures de relevée, âgé de cinq ans neuf mois el seize jours, né à l’aris (Seine), demeurant rue de l’Evêque, 59 section, nº 1377, fils de M. Jean-Eugène De Bonne, négociant, et de dame Marceline Desbordes, conjointe. « Sur la déclaration du père àgé de cinquantetrois ans, et de Jean-Henri Bataille, fabricant, âgé do trente-cinq ans, demeurant même rue, qui ont signé.

« Constaté par moi, baron Louis Devos, chevalier de l’ordre du Lion de Belgique, officier de l’état civil, soussigné. Duquel acte il a été donné lecture.

« Signé : J. BATTAILLE, J. Eugène Dy Boxne, le baron Devos. >>

Qu’est-ce donc que ce Jean-Eugène De Bonne qui se prétend époux de Marceline (conjointe) et père de l’enfant ? On trouve que le Théâtre de la Monnaie avait un caissier de ce nom entre 1801 et 1804 (1). Peut-être De Bonne était-il encore employé au théâtre en 1808, lors du premier séjour de Marceline à Bruxelles, et même en 1816 ; ou bien, si à ce moment il s’était « retiré », (1) A. Pougin, dans le Gaulois, 1* mai 1898.