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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

qui possédait à Aulnay, non loin de celle de Chateaubriand, une petite maison où avait habité André Chénier pendant quelque temps, et qui, récemment encore, appartenait au poète Sully-Prudhomme. Or, quand il reçut la lettre de Guttinguer, Sainte-Beuve ignorait le nom du séducteur de la pauvre Marceline :

« Je ne savais pas, répondit-il le 2 juillet à son ami, que ce fût pour le loup que la colombe avail tant gémi. Je ne m’étonne plus que l’autre jour, elle m’en ait parlé : « Il est bon », me disaitclle ; « il n’aspire plus qu’au profond repos. » Elle veut mc le faire connaître. En vérité, je ne le crairis pas trop. Quel mal peut-il faire désormais, ou même vouloir ? Nous sommes un peu tous des débris… >> Et comme tout « débris » quc fùt à ce moment l’ami délaissé de Mme Victor Hugo il ne négligeait pas pour cela ses petites informations, il prit soin de noter sur un de ses cahiers encore inédits, à la page 61 : « L’amant-poète, célébré dans les élégies de Mime Valmore, est Latouche, et celui des élégies de Mme Dufresnoy est Fontanes. » (1) (1) Spoelberch de Lorenjoul, Sainte-Beuve inconnu, pages 232-233, notes.