Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/200

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
196
MARCELINE DESBORDES-VALMORE

trouver à chaque instant, dans les lettres de Marceline, les sentiments mêmes de la femme et de la fille de cet inoubliable cabotin

leur admiration navrante, leur dévouement

décourageant…

Ecoutez plutôt sur quel ton Mmo Valmore s’adresse à son grand homme : « J’ai souvent renferme des nuages qui auraient troublé ta vie, déjà fort agitée par ton caractère qui ne te pardonne rien (c’est elle qui souligne). Je te le proteste : ta dignité d’homme, dont tu es quelquefois si jaloux, m’est aussi sacrée qu’à toi… » (1) —-— « Le journal joint à ta dernière lettre est d’une justice qui me fait un bien profond… Avec ta nodestie outrée, ces opinions écrites te révèleront peut-être ce que tu es en effet aux yeux des gens qui pensent et font seuls les répulations durables… » (2) << Vraiment tu me fàcherais à la fin ! Il faut donc crouler sous le fardeau pour avoir fait son devoir ? Tu n’es pas raisonnable… » > (3) — N’est-ce point là le style même de Moe Delobelle ? Ecoutez encore : « Valmore est tout à fait réveillé de w (1) 11 novembre 1832. (2) 25 mai 1839.

(3) 17 octobre 1846.