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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

De Valmorc, pas un mot. Le journal no le mentionne guère que cinq mois plus tard, en passant, et sans aucune aménitó : « Si Valmore pouvait se battre un peu moins les flancs, l’exécution de la Mere rivale) ne laisserail rien à désirer. »

— A cette époque, Marceline jouait encore les jeunes premières ; elle était pourtant enceinte de sept mois. Mais, après la naissance d’Ondine (2 novembre 1821), elle renonça définitivement au théâtre et l’on pent croire que ce fut avec un grand plaisir. Cependant il s’ensuivit que toute la famille (à savoir : Marccline, son mari, le père de son mari, ses enfants) dut désormais subsister sur les appointements du père (6.000 fr. environ). Si elle y réussit, ce fut grâce à la soigneuse économie, aux incessantes démarches et au courage de Marceline grâce aussi au travail de Valmore, et c’est tout de même ce qu’il ne faut pas oublier.

Car cc pauvre homme fut certes vaniteux, ct aigri, et pompeux, cabotin enfin comme Delmar de l’Education sentimentale lui-