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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Et cependant les derniers vers de Mme Valmore sont encore tout pleins de ses souvenirs et animés par son amour : O mes amours d’enfance ! O mes jeunes amours ! (1) « Qui me consolera ! » demande-t-elle pour la centième fois, dans ses poésies posthumes. Et la voix « grave et tendre » de son ami résonne toujours dans sa mémoire : Dans leur cent mille voix, je ne l’ai pas trouvée (2). Et elle s’écrie encore, comme au lendemain de sa liaison :

A toi le monde ! A toi la vie ! A toi tout ce que l’homme envic ! A moi le ciel ! A moi le bonheur de t’aimer ! (3) Ou bien, avec une si mélancolique et si troublante douceur :

(1) II, 353, (2) II, 281.

(3) II, 360.