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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

physique très beau. » Aussi est-ce de bon cour qu’elle travaille à le faire engager aux Français, son beau mari, qui serait si heureux d’y être ! « Il le désire, et son bon père aussi ; moi je le souhaite », avouet-elle (1). Donc elle met ses amis en campagne

son oncle le peintre Desbordes, le

docteur Alibert, Mlle Mars (2)… Vainement. Et toute sa vie, la pauvre Marceline s’emploiera de la sorte en démarches inutiles afin de placer son mari aux Français, et plus tard dans une administration quelconque, mais à Paris. Elle obtiendra, pour ce pauvre homme, toutes les recommandations possibles ; elle saura intéresser à son sort des ministres, des députés, des hommes de lettres, des acteurs, des femmes du monde : Salvandy, Duchatel, Thiers, Mignet, Quinet, Martin du Nord, Sainte-Beuve, Balzac, Alexandre Dumas, Mile Mars, Mlo George, Mme Récamier, Mine d’Agoult, et jusqu’à la princesse de Monaco. Toujours en vain. En vérité, pour que tant de personnes influentes n’aient jamais réussi à (1) Au même, 21 juin 1826 (Pougin, pages 159-160). (2) A C. Desbordes, 24 janvier 1825 ; à l’le Mars, 28 septembre 1825.