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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

toute une famille composée de 8 [sic] personnes, s’y trouve dans une gêne extrême, en attendant unc position meilleure qui ne peut lui manquer d’ici quelques mois. Dans ces circonstances, Mme Valmore a pensé à s’adresser au Roi, et déjà M. Alexandre Dumas a fait en sa faveur une première démarche auprès de Sa Majesté, qui a paru disposée à accueillir cette demande. Mme Valmore venant d’écrire elle-même au Roi (sa lettre est ci-jointe), Sa Majesté est suppliée d’approuver qu’une somme de 500 francs soit remise de sa part à cette dame. Cette somme sera remboursée à M. Lassagne qui en a fait l’avance. « Ci…

500 fr. » (1) Ou bien :

« 19 mars 1839.— Mme Desbordes-Valmore, dont le talent poétique est très estimé, a déjà, en quelques circonstances, invoqué avec succès la bienfaisance du Roi. Pour élever une famille nombreuse, sa scule ressource est le produit plus honorable

que lucratif de ses travaux littéraires. Elle vient de faire entrer sa fille aînée (2) à l’atelier de Mme Ilaudebourg. La pension de cette jeune personne et les frais journaliers qu’entraînent ses études de peinture sont, pour Mme Desbordes-Valmore, un grand accroisse(1) Archives nationales 04 * 166, ordonnance n° 207. (2) Ondine.