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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

qui naguère était mauvais, il parut désormais détestable, si bien qu’au bout de peu de temps, les Bruxellois lui manifestèrent leur opinion sans aucune précaution : « 8 seplembre 1840. —— Au milicu de l’indignation de cœur que renouvelle leur brutal accueil, mon cher bien-aimé, je suis heureuse de penser que nous n’en scrons que mieux réunis… Je ne peux me mettre en tête qu’un emploi secondaire soit le seul qui convienne aujourd’hui à ton talent si réel et si distingué ; mais, s’il y a en effet fatigue de voix, laisse en attendant à qui voudra les prendre tous les rôles à moyens : je respirerai du moins par là de l’horrible crainte de te sentir malheureux, et je travaillerai ici à te faire une autre voic dans laquelle nous marcherons tous ensemble. Pourtant Valmore dut rester au théâtre bien longtemps encore. En vain Marceline chercha toujours à le placer dans le civil », comme elle dit, en vain il aspira lui-même « à en sortir ». A la fin de l’année 1811, nous le retrouvons encore à l’Odéon, en qualité de régisseur, je crois. Or les affaires de l’Odéon ne sont point florissantes à ce moment, loin de là. C’est en vain qu’en avril 1843 le succès de la Lucrèce de Pon-